Superviseur arbitre, c’est un investissement total !

Ça n’a pas été une journée de tout repos pour Lounes BABOU, membre de la CDA54.
C’est du côté de la formation des jeunes qu’il a dû s’activer toute la journée du 02 Juin 2024 à St-Dié des Vosges.
En collaboration avec Jérémy FUNDERE, à la Sportive, il a dû découvrir ses jeunes arbitres de la journée, et réaliser toutes les désignations en fonction du déroulement de la compétition et des absences. Et ce n’est pas tout ! Une fois les matchs lancés, il s’agit d’accompagner, conseiller ces jeunes arbitres afin qu’ils progressent et qu’ils assument leur rôle. Sur cette journée, 2 équipes sans jeune arbitre 🤬et 1 arbitre sans aucune connaissance 😧 de l’arbitrage. Des difficultés auxquelles il faut être capable de palier rapidement! Avec 2 jeunes arbitres pour Mundolsheim et des jeunes arbitres de St-Dié, club local, tout s’est bien déroulé!

30 matchs sur la journée, 12 jeunes arbitres à gérer et des fiches d’évaluation à remplir avec Elise GENICOT pour pouvoir faire des retours aux différentes CDA. Un travail de fond pour la formation des jeunes arbitres qui importe réellement pour la CDA54.

De leur côté, certain(e)s jeunes arbitres ont enchainé plusieurs compétitions de ce type en quelques semaines.
Pour Emie du SUC, ce genre de journée est intéressante et elle apprécie d’y participer. Le fait qu’un superviseur soit présent est un réel plus pour elle et elle attend forcément des retours et des conseils. Pour cette jeune arbitre,  les conditions sont plus ou moins favorables selon la compétition et son organisation : « quand on n’a pas la possibilité d’être surélevée en tant que 1er arbitre, cela peut rapidement devenir compliqué avec certains coachs et dans l’observation du jeu ».

Même retour pour Lucile de Mundolsheim qui évoque l’enjeu de ce type de compétition pour les jeunes joueurs et de son envie d’être la mieux armée possible pour assumer ce rôle de Jeune Arbitre. « Aujourd’hui on s’est retrouvé sans 2ème arbitre alors que c’est réellement important de pouvoir compter sur quelqu’un de l’autre côté du terrain. En plus, ce rôle de 2ème est celui qu’on a le moins l’habitude de faire donc ça nous permet de nous exercer ! » Ces jeunes nous évoquent également l’intérêt de retrouver d’autres jeunes licenciés qui souhaitent aussi évoluer en tant qu’arbitre. « Sur une finale, on s’attend à ce que tous les jeunes arbitres aient un peu d’expérience ! On se rend compte que certains sont là juste pour « dépanner » et cela peut également nous mettre en difficulté lors des différents binômes. Ce serait bien que tous les clubs jouent le jeu !»